LE BLOG 
PHOTO ET VIDÉO DE MARIAGE en rhône alpes

man and woman standing on wooden platform

Rencontre avec Terence Baelen, photographe de mariage à Cannes

Terence Baelen évoque dans cet article ses débuts dans la photographie, son métier, sa passion, ses voyages et ses difficultés avec la pandémie de Coronavirus. Rencontre.

Terence Baelen, photographe de mariage à Cannes

Comment avez-vous commencé la photographie ?

Terence Baelen est un photographe de mariage basé à Cannes, , dans les Alpes-Maritimes, et je me souviens qu’enfant j’étais fasciné par les photographes du Festival. Je les voyais déambuler autour du Palais des Festivals avec leurs gros appareils photos, à la fois passionnés et pressés. Ça me fascinait. C’est cette image qui me vient en tête en premier, mais les arts visuels m’ont toujours intéressé. C’est donc assez naturellement que je me suis intéressé à la photographie, et par la suite au cinéma.

Le cinéma est également une passion ?

En fait, je crois que c’est ma plus grande passion. Mais photographie et cinématographie sont des arts très proches et deux façons différentes de raconter des histoires. Après tout, un film c’est une succession très rapide de photographies. Donc, pendant des années, je me suis nourrit et gavé de nombreux films.

C’est ainsi que vous avez décidé de vivre de la photographie ?

Bien que les arts photographiques étaient une fervente passion, j’ai longtemps été bloqué. Lorsqu’on choisit son orientation, on ne nous pousse pas toujours à aller vers nos passions. J’ai donc grandi avec les barrières que m’ont mis professeurs et conseillers d’orientation, à savoir que l’on ne peut pas vivre de la photographie. Finalement, je me suis orienté dans la biologie. J’ai travaillé en laboratoire pendant quatre ans, avant d’en faire une overdose, de tout lâcher pour réaliser un rêve. Et c’est là que j’ai décidé de créer mon entreprise.

Pourquoi vous êtes-vous orienté comme photographe de mariage, à Cannes ?

Ce que j’aime en photographie, c’est raconter des histoires. Comme beaucoup de photographes, j’ai commencé par shooter des mariages. Mais je ne pensais pas que ça allait autant me plaire. Rapidement, j’ai compris le privilège que c’était. En effet, on est aux premières loges d’un moment clé de la vie d’un couple. Et surtout, on a le privilège de créer les souvenirs qu’ils garderont des années. Donc, très vite, je me suis spécialisé comme photographe de mariage, à Cannes, parce que c’est un très bon terrain de jeu.

Le Coronavirus a-t-il impacté ton entreprise ?

Évidemment, comme tout photographe de mariage, 2020 a été très difficile à cause du Coronavirus. J’ai essuyé de nombreux reports ou annulations. Donc, il m’a fallu réadapter mon entreprise. Mais je souhaite plus que jamais continuer à photographier des mariages. J’espère que 2021 sera une année plus clémente car j’ai de nombreux projets, dont certains à l’étranger.

Vous voyagez souvent ?

Le voyage est à mes yeux la meilleure formation du monde. J’ai eu la chance de travailler avec des couples d’Italie, d’Irlande, du Brésil. C’est toujours très enrichissant de travailler sur des mariages ou d’autres projets à l’étranger. À l’avenir, j’aimerai développer le destination wedding et continuer à shooter des mariages à l’étranger. En 2020, j’avais un beau mariage à Los Angeles, mais le monde en a décidé autrement. Mais je pense que cela se représentera à l’occasion.

Vous vous êtes spécialisé comme photographe de mariage, mais faites-vous autre chose en parallèle ?

En 2021 j’ai effectué quelques changements. Je suis toujours autant mordu par ma passion pour les mariages. Mais j’ai voulu réintégrer la photo de portrait et la photo de famille. C’est vrai, le mariage est mon activité principale, mais je voulais aussi pourvoir raconter d’autres histoires, un peu différentes. En portrait, que ce soit de couple, de famille ou individuel, on a plus de temps pour créer et penser la photo. Cet exercice créatif est très formateur, et permet aussi d’améliorer la qualité du regard artistique, même (et surtout) en mariage !

Visiter son site